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8 février 2011

"Le Diable d'habille en Prada", de Lauren Weisberger

diable_pradaLauren Weisberger : Le Diable s'habille en Prada LL

Pocket

Etats-Unis 2003

(trad. française : 2004, Fleuve Noir)

Roman - 507 pages

Titre original : The Devil Wears Prada

 

INCIPIT (ou presque) :

J'étais arrêtée à un feu rouge, à l'intersection de la 17e Rue et de Broadway, et avant même qu'il ne passe officiellement au vert, une meute de taxis arrogants s'est élancée à l'assaut du carrefour, de part et d'autre de cet engin de mort miniature que j'essayais de piloter. Appuie sur l'embrayage, lâche l'accélérateur, enclenche le levier de vitesse, lâche l'embrayage. Je psalmaudiais ce mantra en boucle dans ma tête, mais parmi cette circulation rugissante, il n'était ni d'un grand réconfort, ni d'aucun secours. Après deux ruades sauvages, la petite voiture s'est décidée à avancer d'un bond jusqu'au milieu du carrefour. Mon coeur a fait un looping. Puis, sans crier gare, les secousses se sont stabilisées et l'engin a commencé à prendre de la vitesse. Pas mal de vitesse. Le temps de risquer un bref regard sur le levier pour vérifier que je n'étais bien qu'en seconde, l'arrière du taxi est venu s'encadrer en gros plan dans le pare-brise. Je n'avais pas le choix. J'ai écrasé la pédale de frein, avec tant de force que le mouvement a arraché le talon de ma chaussure. Merde ! Encore une paire de pompes à 700 dollars sacrifiée à ma totale absence de grâce sous la pression. [etc. etc.]

(Lauren Weisberger, Le Diable s'habille en Prada, Pocket p. 13)

 

LA "TRAME" :

Andrea rêve d'écrire pour le New Yorker. Une fois diplômée de lettres, elle se fait engager contre toute attentente pour être la junior assistant d'Amanda Priestley, rédactrice en chef d'un magasine de mode (Runway) et grande prêtresse de la mode devant l'éternel. Aux dires des gens bien informés, une année sous les ordres de cette harpie lui ouvrirait les portes de la presse.
Andrea entre donc dans ce milieu qu'elle ne connaît pas et se retrouve bientôt à jouer les esclaves pour une femme qui pense que tout lui est dû (et à qui tout est dû, d'ailleurs), délaissant peu à peu ses proches (amis, petit ami et parents).

 

(TOUT) CE QUE JE PEUX EN DIRE :

On ne va pas passer des heures sur ce roman pour nanas, que j'ai trouvé très bof en tant que tel (on ne parle même pas des qualités littéraires inexistantes, du style sans style etc.) et qui m'a laissée froide.
J'avais aimé Bridget Jones - les autres romans de l'auteure anglaise, particulièrement le dernier traduit récemment en français, Olivia Joules, étant bâclés et sans aucun intérêt. Dans la veine des romans pour nanas, The Old Girl Network de Catherine Alliot, écrit en 94, m'avait fait (beaucoup !) rire et je crois même l'avoir relu plusieurs fois dans des périodes de profond blues. 

Mais là, j'ai été déçue. La majorité des nanas de 20 à 40 autour de moi ont lu ce roman, je m'attendais à moins pire.
... Que dire sinon mon incapacité à me projeter dans cette histoire ? L'héroïne m'a passablement énervée, les rebondissements n'en sont pas vraiment (les mêmes "aventures" semblent se répéter sans surprise) et, quitte à passer pour une extraterrestre, ces questions de marques de fringue n'ont pas été loin de me flanquer la nausée.

Est-ce cependant un roman dont je conseillerais la lecture quand on n'a rien d'autre à se mettre sous la main et sous l'oeil ?
Honnêtement ? Non. 

 

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