Froid de canards et mouvements d'eau
Rien de très original ici. Depuis une dizaine de jours, en rentrant de l'école par des chemins détournés, dont la voie verte suivant l'un des canaux de l'Eure qui traverse la ville, je tentais d'apercevoir quelque palmipède, membre de la communauté nombreuse peuplant ces eaux. Peine perdue, il semblait que le froid décourageait même les canards.
Jusqu'à aujourd'hui. On dit que l'hirondelle ne fait pas le printemps ; de même puis-je vous certifier que les fleurs de pommier ne le font pas non plus.
Mais qu'en est-il du cygne ? Et si, malgré l'onglée qui me guettait à l'heure dite la plus chaude du jour, mes bottes trempées de neige et le mal de gorge qui naît (courbatures ou mauvais augure), son retour était annonciateur de dégel ? En tout cas, il faut garder espoir !
NB : Les cygnes ont la délicatesse, lorsque les doigts sont prêts de vous tomber des mains dans le froid, de savoir prendre la pause et la pose, au contraire des colverts et mouettes, que je ne remercie pas.